Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Le Petit Reporter Sportif

Paris rentre en quarts

9 Mars 2016 , Rédigé par Quentin GESP Publié dans #Champions League

Paris rentre en quarts

Après un match aller maîtrisé mais au cours duquel ils avaient encaissé un but (2-1, http://lepetitreportersportif.over-blog.com/2016/02/non-cavani-n-a-pas-le-blues.html), les Parisiens se déplaçaient pour la troisième année consécutive à Stamford Bridge pour y affronter Chelsea. En position de force, la formation de Laurent Blanc allait devoir se montrer très méfiante pour ne pas laisser passer une quatrième qualification de rang pour les quarts de finale. Les Blues allaient eux pouvoir compter sur le soutien de leur public pour tenter de renverser le PSG, qui l’avait éliminé l’an dernier au terme d’un match épique (2-2). Malgré les absences de nombreux cadres (Verratti, Matic, Terry, Zouma), ce match allait tenir toutes ses promesses.

Lorsque le coup d’envoi était donné par les locaux, les Parisiens opéraient un pressing dense. Mais le club parisien aurait pu se mettre en difficulté tout seul, sur une erreur de relance de David Luiz (3ème). Mais comme au match aller, le buteur espagnol butait sur Trapp. Piqués au vif, les Rouges et Bleus réagissaient immédiatement par l’intermédiaire de Di Maria. Le meneur de jeu argentin profitait d’une excellente passe de Lucas pour s’offrir un face à face avec Courtois. Il parvenait à tromper le portier belge, mais Cahill sortait in extremis sa tentative (6ème). Une minute plus tard, Ibrahimovic pensait ouvrir le score à la sortie d’un corner, mais l’arbitre le signalait -fort logiquement- en position de hors-jeu (7ème, 0-0). Les débats étaient lancés. Et lorsqu’à la 16ème minute Ibrahimovic se jouait du marquage pour centrer au second poteau, Adrien Rabiot surgissait pour expédier le ballon au fond du but (0-1, 16ème). Et dans ce début de match équilibré en occasions, mais à l’avantage du PSG en terme de possession, le club londonien allait tirer son épingle du jeu. Willian profitait d’une hésitation de Thiago Motta pour servir Costa. L’hispano-brésilien se jouait de Thiago Silva et trompait Trapp du gauche. Imparable. Sur une action d’école consécutive à une perte de balle, Chelsea venait de revenir à hauteur et pouvait à nouveau croire en sa bonne étoile (1-1, 27ème). Rageur, Diego Costa faisait taire les critiques, avant frapper cinq fois le blason de son club en signe d’allégeance. Et après 4 minutes haletantes pour le PSG (39ème- 43ème) au cours desquelles Chelsea aurait bien pu marquer, la mi-temps était sifflée (1-1). Auteur d’une première période catastrophique, Thiago Motta coûtait (une fois n’est pas coutume) cher à son équipe, qui malgré sa domination évidente (59% de possession de balle) cédait des occasions à son adversaire.

Au retour des vestiaires, Laurent Blanc faisait à nouveau confiance à son onze de départ, et notamment à sa sentinelle du milieu de terrain. Chelsea redémarrait comme il avait fini sa première période : mettant de l’intensité dans les contacts et se projetant très vite vers l’avant, à l’image de Willian (51ème). Mais le PSG allait progressivement se remettre dans le droit chemin, celui le menant à la qualification. A l’image de Lucas provoquant la faute d’Obi Mikel (53ème), les hommes de Laurent Blanc avançaient à nouveau. Comme un symbole, le buteur Diego Costa était à terre et sortait sur blessure. Les occasions se multipliaient de part et d’autre, et les Blues continuaient de tenter. Sans un excellent Trapp auteur de deux parades décisives sur la même action, ils seraient même parvenus à prendre l'avantage et ainsi remettre les deux équipes à égalité sur le score cumulé des deux rencontres (65ème). Mais à la 67ème minute, l’issue du match allait être définitivement scellée. Motta trouvait Di Maria dans la profondeur, d’une ouverture splendide sur la droite de la défense. Celui-ci centrait ras-du-sol au second poteau, et trouvait Zlatan Ibrahimovic. Le géant suédois frappait et doublait la mise pour le PSG, véritable copie conforme du premier but. Condamnés à marquer 3 buts, les Blues étaient éliminés. Le score ne bougera plus, malgré une outrageuse domination parisienne en fin de rencontre. Hazard sortait lui aussi sur blessure, et même sous les sifflets d’un public l’ayant vu échanger son maillot avec Di Maria à la mi-temps… Faisant tourner intelligemment le ballon, le PSG attendait patiemment le coup de sifflet final qui l’enverrait en quarts de finale. Lorsque celui-ci vint, Zlatan et le PSG pouvaient exulter, ils venaient de remporter la « belle » face à leurs adversaires du soir. Le serial buteur venait de frapper un grand coup, et offrait son maillot à ses supporters venus encourager leur équipe dans la douceur de la nuit londonienne.

Vainqueur de la double confrontation, le PSG a confirmé que cette saison il est encore plus fort. Sans vraiment trembler, le PSG su réagir à une fin de première période délicate, pour ainsi réussir son pari de victoire en terre hostile. Une première pour un club français dans l’entre des Blues. Et comme à l’aller, les joueurs critiqués ont répondus présent. Trapp, auteur d’arrêts déterminants, Motta décisif sur le second but, Rabiot, auteur d’une prestation aboutie et ayant parfaitement rempli son rôle de joker de luxe. Ibrahimovic enfin. Que dire du buteur parisien ? Critiqué pour son manque de rendement lors des matchs importants, il a hier encore prouvé qu’il était bien présent. Comme une revanche sur son match de l’an dernier (où il avait été expulsé), « Ibracadabra » -comme le surnommaient les supporters de l’AC Milan- a été plus que décisif, en marquant un but et ayant offert une passe décisive. Il en a même profité pour inscrire son 50ème but en ligue des champions, devenant seulement le 14ème joueur à atteindre ce chiffre symbolique. Si royal qu’il en a même fait oublier qu’il décrochait beaucoup trop pour un avant-centre… En se qualifiant pour la quatrième fois consécutive pour les quarts de finale de la plus prestigieuse des compétitions, le PSG a (une fois de plus) marqué l’histoire du football français. Jamais une équipe de l’hexagone n’avait réussi telle performance. Gageons que cette fois-ci le club de la capitale puisse passer ce stade…

Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article