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Le Petit Reporter Sportif

Bilan de l'Euro

12 Juillet 2016 , Rédigé par Quentin GESP Publié dans #Football européen, #Euro 2016

Bilan de l'Euro 2016
Bilan de l'Euro 2016

A l’heure de ranger drapeaux, maillots, écharpes, et tout autre objet orné du drapeau tricolore, dressons le bilan de cet Euro Français.

L’Euro des supporters

Cet Euro semblait très mal débuter lorsque dès le 11 juin (lendemain de l’ouverture de l’Euro…) les hooligans Russes s’en prenaient aux supporters Anglais. On s’attendait alors au pire, dans un pays en état d’urgence depuis les récents attentats. Mais rapidement, la fête reprit le dessus. Entre supporters Croates et Turques dansant ensemble, les chants Gallois ou encore Suédois et Irlandais chantant du ABBA en chœur. Ces mêmes Irlandais (Irlande du Nord et Eire réunis) d’ailleurs incontestablement élus vainqueurs de cet Euro des supporters. Lorsque les Nord Irlandais abîment une voiture, comptez sur eux pour financer les réparations, ou pour la réparer eux-mêmes. Ou même les deux ! (https://www.youtube.com/watch?v=KHPcg8MeWUQ) Tandis que leurs voisins de l’Eire chantaient pour une jeune Française, entre autres ( https://www.youtube.com/watch?v=g75Mn_zyhlE ). Et nous n’oublierons évidemment pas le désormais célèbre clapping islandais. Ou quand une compétition sportive agit plus que l’Union Européenne pour l’entente entre les peuples…

Des stars inattendues

On pensait voir Cristiano Ronaldo, Zlatan Ibrahimovic ou autres Thomas Müller, visiblement nous nous étions trompés. Les fans Français retiendront le Dimitri Payet du début d’Euro, ou Antoine Griezmann et Moussa Sissoko. Mais il fallait surtout observer l’Islande, l’Irlande du Nord, le Pays de Galles ou le Portugal pour voir les vraies stars de cet Euro. Le capitaine islandais à la barbe rousse Aaron Gunnarsson, le très grand Gareth Bale, guide du Pays de Galles qu’il emmena jusqu’en demi-finale, le désormais célèbre Will Grigg star d’un Euro où il n’aura pas joué la moindre minute, mais revenu au pays comme une star incontestée (https://www.youtube.com/watch?v=WeJ0RtxM_xE ). Et comment ne pas parler d’Eder, buteur en finale de l’Euro. Ce joueur du LOSC, née en Guinée et orphelin, risée des supporters Portugais en 2014, « le plus mauvais joueur que la sélection portugaise n’ait connu », devenu le héros de tout un pays, le joueur ayant offert au Portugal son premier titre (http://lepetitreportersportif.over-blog.com/2016/07/eder-de-deja-vu.html#ob ).

Un Euro de surprises

Le passage à 24 équipes aurait pu souligner la différence de niveau entre les grandes nations européennes, et les plus petites. Mais les qualifications de l’Eire, de la Hongrie, de l’Irlande du Nord, de l’Islande, du Pays de Galles ou de la Slovaquie pour les huitièmes de finale ont montré que cet Euro n’était finalement pas si déséquilibré. Même si l’Islande, la Hongrie ou la Slovaquie ont craqué sur leur dernier match, ils ont prouvé que leur place à l’Euro n’était pas seulement un argument financier. Certes, le passage à 24 équipes a engendré un bénéfice de 34% supplémentaires par rapport aux Euros précédents, mais a aussi permis de nombreuses surprises, dont la participation du Pays de Galles aux demi-finales.

Cet Euro a également permis à l’équipe de France de rehausser sa cote de popularité auprès de son public, ainsi que son niveau de jeu aperçu en coupe du monde 2014. De bon augure pour la prochaine coupe du monde, où l’équipe sera sans doute sensiblement la même.

Les mauvais points

On pouvait penser que les clubs de Ligue 1 accueillant les matchs de l’Euro mettraient l’accent sur une pelouse irréprochable. Ainsi, le PSG, Saint-Etienne ou Lyon firent tous les efforts nécessaires pour que le stade soit doté du meilleur pré possible. En revanche, les mauvais élèves se nomment Lille et Marseille. Les deux pelouses furent inaccessibles pour les mises en place tactiques de veille de match, et la pelouse du LOSC nécessita même d’être changée entièrement en cours d’Euro !

Enfin, cet Euro ne restera pas dans les annales dans la catégorie du jeu. On crut parfois même regarder des matchs de Ligue 1 -dont la finale- où déchets techniques et approximations rimaient avec la peur de perdre des deux nations. Néanmoins, cet Euro nous aura offert de belles émotions (https://www.youtube.com/watch?v=C_8ziwIm0b4 ).Vivement 2018 !

QG

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