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Le Petit Reporter Sportif

Et de onze pour le Real

29 Mai 2016 , Rédigé par Quentin GESP Publié dans #Football européen

Et de onze pour le Real

Venant à bout de l’Atlético aux tirs au but, le Real Madrid s’est offert sa onzième ligue des champions de son histoire.

Vainqueurs respectivement de Manchester City et du Bayern Munich, le Real Madrid et l’Atletico se retrouvaient pour la troisième fois de la saison, sorte de remake de la finale perdue par les Colchoneros en 2014. Espérant cette fois venir à bout des Merengues, les hommes de Diego Simeone pouvaient s’appuyer sur un Griezmann auteur d’une saison exceptionnelle. Dans un San Siro (Giuzeppe-Meazza pour les supporters de l’Inter) acquis à 60% à la cause du Real, Mark Clattenburg sifflait le coup d’envoi de la grande finale.

Un Real dominateur

Les débats s’annonçaient enflammés, ils le furent d’entrée. Dès la 6ème minute, le Real se montrait incisif. A la retombée d’un coup franc parfaitement dosé de Bale, Caseimiro butait sur un Oblak parfaitement placé. Le Real se sentant alors pousser des ailes continuait sur sa lancée, poussant son adversaire dans ses retranchements. Sur un nouveau coup franc, Kroos offrait un ballon à Bale. Le Gallois déviait pour Ramos qui poussait le ballon au fond du but. Malgré une position de hors-jeu, le capitaine de la Casa Blanca venait d’ouvrir le score (15ème), et de marquer son deuxième but en deux finales de C1. Une première pour un défenseur. Symbole de l’écrasante domination du Real en début de rencontre, ce but venait punir un Atletico tétanisé par l’enjeu de cette finale. Trouvant sur chaque attaque des décalages, les Merengues s’appuyaient sur des transmissions rapides et précises. De son côté, l’Atletico peinait dans la relance, avec un milieu de terrain bien moins dense qu’à l’accoutumée, manquant de justesse et de puissance. Lorsque la mi-temps était sifflée, le Real pouvait aborder plus tranquillement la seconde période avec ce but d’avance.

Le Réveil des Colchoneros

Sortant un Augusto Fernandez en difficulté, Diego Simeone tentait un coup tactique (sa spécialité) en faisant entrée le détonateur belge Ferreira Carrasco, replaçant le polyvalent Koke au centre, aux côtés de Gabi. Et la magie argentine semblait s’opérer d’entrée, Torres obtenant un pénalty (généreux… 46ème). Griezmann se présentait face à Navas, mais frappait la barre. Le score en restait donc à 0-0, mais l’Atletico revenait avec des intentions bien plus affirmées. Mais malgré une envie et une bien meilleure maîtrise, le score n’évoluait pas, et les minutes commençaient à s’égrener. Pire encore pour les Rojiblancos : le Real se procurait des occasions en contre. Sur une triple opportunité des joueurs de Zinédine Zidane, l’Atletico s’en sortait in-extremis, et lançait un contre. Gabi piquait parfaitement son ballon au-dessus de la défense adverse pour Juanfran. Celui-ci centrait en une touche pour Carrasco qui fusillait Navas (1-1, 79ème). Zidane qui venait de sortir Kroos allait peut-être regretter son choix, puisque le Real semblait alors totalement déséquilibré. Et les jambes commençaient alors à tirer pour Ronaldo et Bale, n’effectuant plus les retours défensifs et laissant leurs latéraux dans la difficulté. Et le Real aurait pu finir le match à 10 après un tacle par derrière de Ramos sur Carrasco, qui disposait d’un ballon de contre parfait, et un trois contre deux à négocier. Finalement, les deux équipes allaient disputer les prolongations (et à 11 contre 11...).

L’expérience des Merengues

Au terme d’une prolongation où le Real ne voyait plus la lueur du jour, les deux équipes ne parvenaient à se départager. Les tirs aux buts allaient donc s’en charger. Et là où tous les tireurs avaient réussi leurs face à face, Juanfran frappait le poteau. La décision allait venir du pied de Cristiano Ronaldo, pourtant inexistant tout au long de la rencontre. Celui-ci ne tremblait pas et offrait au Real sa onzième C1, confirmant le statut de meilleure équipe d’Europe (au palmarès) du Real. Par la même occasion, Zidane venait de devenir le septième entraîneur de l’histoire à remporter une Ligue des Champions en tant que joueur, puis en tant qu’entraîneur… Seulement six mois après avoir (réellement) débuté sa carrière d’entraîneur. Un pas de plus dans la légende…

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